Un sondage élaboré par deux anciens entraîneurs, a demandé à des centaines d’athlètes collégiaux la question suivante: Quel est votre pire souvenir des activités sportives de votre jeunesse?
La très grande majorité ont répondu: Le chemin du retour avec mes parents après une partie
Je garde des souvenirs incroyables de mes années dans le sport. Les gloires de la victoire, l’amertume de la défaite, les slushs puppies bleues après les matchs ainsi que les amitiés qui ont survécu bien après la retraite.
La richesse de cette expérience est en grande partie grâce à mes parents qui m’ont soutenu tout au long de mon parcours. Je n’ai jamais senti de pression de performer pour qui que ce soit autre que pour moi-même. J’ai toujours su que je pouvais changer de sport ou quitter le compétitif si je le voulais.
Il ne m’ont jamais reproché les nombreux sacrifices de temps et d’argent qu’ils ont fait pour moi. Mais surtout, j’ai toujours senti à quel point ils adoraient venir me voir jouer.
Et l’autre jour, je suis tombé sur un article intitulé: les 6 mots les plus importants qu’un parent puissent dire à son enfant qui fait du sport. Les athlètes du même sondage mentionné en début d’article ont aussi répondu à la question suivante: Quels mots tes parents t’ont dit qui ont amplifié le plus ton plaisir pendant, avant et après un match?
La grande majorité ont répondu ceci: J’adore venir te regarder jouer
Aussi simple que cela. Pas plus, ni moins. Pas de mots extraordinaires ou d’expressions populaires tirés du dernier ouvrage de parentalité positive. Pas de critiques ou commentaires à propos de la partie.
Nous avons tous vécu ce moment où l’on se fait dire que l’on a bien joué même si on sait très bien que ce fut tout le contraire. Et on a tous reçu des commentaires négatifs après une mauvaise prestation. Votre enfant sait s’il a mal joué et se sent mal. Alors faut-il vraiment en rajouter?
Les auteurs de l’étude donnent ce conseil. Si votre jeune veut vous parler de la partie ou de sa performance, laissez-le initier la conversation. Sinon, s’abstenir de parler de la partie.
Un autre aspect intéressant de l’étude: Les jeunes athlètes semblent vraiment apprécier la présence des grands-parents à leurs matchs.
Entre autres parce que les grands-parents se contentent du plaisir de voir leurs petits-enfants évoluer dans le sport.
Et plus souvent qu’autrement, ils finissent par dire:
“J’adore venir te regarder jouer.” Sans rien ajouter de plus.
Quel est notre rôle en tant que parent de sportif?
Ce n’est pas de «booster» leur estime de soi avec des «tu es le meilleur». Ni de les critiquer sur leur jeu. Laissons cela à l’entraîneur.
Je crois que notre rôle est d’être là le plus souvent possible, comme Patrick Legacé l’a écrit, de les supporter dans leurs défis et de leur rappeler le plus souvent possible ces 6 mots magiques:
“J’adore venir te regarder jouer.”
Si nous mettons en pratique ce simple conseil, nous allons aider à développer une génération de sportifs plus équilibrée à tous les niveaux. Des enfants qui garderont le plaisir de l’activité physique bien au-delà de leur retraite du sport compétitif.